En ce samedi 24 juin (fête de la Saint Jean Baptiste !), je me rends au monastère de Bouzy-la-Forêt avec dans mon coffre, les précieux carnets et cartes confectionnés par l’imprimerie de Prailles à l’occasion du quatrième centenaire de la Congrégation.

Montage de l'exposition

A mon arrivée, je découvre avec émotion les panneaux d’exposition que Claude, un ami des bénédictines, est en train de débaler. Après un bon repas et un accueil toujours aussi radieux, je retrousse les manches (fassons de parler puisque je suis en t-shirt !) afin d’aider au montage des panneaux de l’exposition. Il faut beaucoup de précautions pour ne rien abimer, j’ai des sueurs froides à l’idée de détruire le fruit de tant de labeur ! Mais heureusement, par la grâce de Dieu, nous achevons le montage sans catastrophes.

Célébration du quatrième centenaire

Le lendemain matin, je m’active avec mes bénédictines pour les derniers préparatifs jusqu’à la dernière minute ! J’arrive finalement sans retard pour assister à la célébration présidée par Monseigneur Blaquart, l’évêque d’Orléans. L’Église est pleine, les invitations envoyées aux nombreuses connaissances des bénédictines ont porté leurs fruits : la fête peut commencer. L’évêque nous rappelle durant la messe l’événement que nous célébrons aujourd’hui : les 400 ans de la Congrégation (aucune faute historique n’a été commise. Merci à Monseigneur Blaquart !)

Déjeuner festif

La journée festive se poursuit par un repas partagé (à consommer, sans modération, à l’intérieur ou dans le jardin). Chargée d’une assiette bien remplie, je fais le choix d’une dégustation à ciel ouvert. Je croise alors un groupe composé de sœur Marie-Emmanuel et sœur Anne : « Ah ! Voilà notre archiviste ! » s’exclament-elles. Elles m’invitent dans leur cercle où je retrouve quelques ursulines ainsi qu’une maman accompagnée de sa fille (qui passe le bac de français cette année, bonne chance à elle !) Le repas se termine par un dessert original, une sorte de pièce montée de meringues, dessinant un magnifique « 400 » en l’honneur du quatrième centenaire. (Quelle patience de la part du pâtissier !)

Activités de l'après-midi

Une fois que les plats sont presque vides (je dis bien « presque » parce qu’il y aura des restes pour au moins une semaine !), nous pouvons entamer le programme organisé pour l’après-midi.

Après la prière de l’office de None, les bénédictines nous gâtent par un mini concert « Faire chanter les archives » qui reprend des partitions du XVIIe siècle, retrouvées dans les archives de la Congrégation.

Par la suite, les visiteurs ont le choix entre une présentation de l’église par les architectes et l’artiste qui ont contribué à sa rénovation (Jean-Paul Mauduit, Bérénice Gaussuin et Bernard Foucher).

Il est aussi possible de rentrer dans la clôture pour découvrir le cloître et les lieux communautaires des bénédictines. De mon côté, je me suis fait une joie de visiter l’atelier d’eau d’Emeraude, que je n’avais encore jamais vu (alors que je travaille pour la congrégation depuis 9 mois !)

En dehors des horaires fixés, d’autres animations sont proposées comme par exemple, un jeu à partir du trombinoscope de la communauté où il faut relier le nom de la sœur avec son lieu d’origine, la date de sa profession solennelle, son emploi et la phrase de la Règle qui lui est attachée. L’exercice n’était pas évident, j’ai personnellement échoué dans ma tentative malgré les encouragements de sœur Elisabeth de la Trinité !

En fin de journée, je fais le tour du monastère. Quelques visiteurs se pressaient à la buvette, au stand philatélique ou au magasin. Mais mon attention s’est portée tout particulièrement sur les panneaux d’exposition que j’avais réalisé avec les bénédictines. Cachée discrètement derrière un pilier, j’observais les visiteurs qui s’y arrêtaient, lisaient, revenaient sur leur pas…

On me rapporta par la suite que les panneaux avaient été trouvés très beaux !

La journée s’achève finalement par un deuxième mini-concert dans l’église et l’office des vêpres. Les derniers visiteurs tardent encore jusqu’à 19 heures et c’est le temps des départs. Chacun rentre bien content de cette journée forte en échanges fraternels et en joie partagée.

Joyeux anniversaire !